c’est avec une immense tristesse que j’écris ces mots, sans même réaliser pleinement qu’il ne sera plus jamais là…
Mon Koko, je me souviens encore du jour de ton arrivée au refuge, de la femme qui t’avait amené en donnant des explications hallucinantes.
Certes, tu n’étais pas un chien facile, mais il fallait te comprendre et accepter ton fort caractère.
Au fil du temps, tu nous as fait confiance, mais il n’était pas toujours évident de te soigner.
Lorsque le vétérinaire franchissait la porte du Refuge, tu reconnaissais immédiatement sa voix et te mettait à aboyer et grogner…
Mais avec nous, tu étais le plus doux des chiens.
Comment oublier ta tête posée dans mon cou, le soir au moment du coucher et ton odeur de shampooing…mes traces de rouge à lèvres sur ton front indiquaient toujours que j’étais passer te voir.
Bien sûr il y avait des règles de sécurité, tout le monde ne pouvait pas t’approcher en même temps.
Les humains devraient réellement apprendre à gérer un chien avant d’en acquérir un…
Nous t’avons accueilli, compris, accepté et profondément et sincèrement aimé.
Nous étions ta famille et l’avons été jusqu’au bout.

En novembre, tu as commencé à être très mal et une écho a révélé une cmd, le traitement t’a boosté .
Prendre ton rythme n’était pas toujours de tout repos, mais nous gérions.
Les séances d’infrarouges ont soulagé ton arthrose.
Et tout était rentré dans l’ordre grâce à ton pillulier magique.
Tu as déchiqueté ton matelas à mémoire de forme pour nous prouver que tu allais mieux, puis un second matelas…
En janvier, pour notre plus grand bonheur, tu as fêté tes 14 ans.
Mais subitement dimanche dernier tu as fait un AVC.
Tu as été immédiatement conduit aux urgences, et nous avons tous cru qu’un nouveau miracle allait se produire.
Nous avons pu te ramener au refuge.
Tu mangeais bien, tu t’es lassé du poulet, peu importe, tu as adoré tes steaks pour notre plus grand bonheur.
Depuis une semaine nous luttions avec toi, pour que tu remarches.
Quel bonheur de te voir remuer la queue à mon arrivée mercredi matin.
Il fallait te soulever, t’aider et nous le faisions avec plaisir pour toi mon Koko.
Quel bonheur de te sentir battant, de voir comment tu étais heureux de manger des friandises, les séances d’infrarouges t’aidaient.
Vendredi tu n’as pas voulu grand chose, une tranche de jambon et une boîte d’id.
Samedi matin tu as tout refusé, médicaments, nourriture et friandises.
Tu as été conduit chez le vétérinaire et une batterie d’examens tous plus négatifs les uns que les autres sont arrivés.
Comme il était dur d’entendre ces résultats.
Tu es parti sous nos larmes et nos baisers mon Aïko.
La vie au refuge sans toi ne sera plus jamais la même mon Aïko, mon Koko, Coconuts…
Nous t’aimons et ne t’oublierons jamais.